🌿 L’écothĂ©rapie : retrouver l’humain Ă  travers la nature

Peut-ĂȘtre que, pour retrouver un sens, nous pourrions se reconnecter au vivant,

celui autour de nous, mais aussi celui en nous?

L’écothĂ©rapie, ce n’est pas qu’une simple balade en forĂȘt. C’est avant tout une rencontre avec soi-mĂȘme, facilitĂ©e par le souffle doux du vent, le craquement des feuilles sous les pas, la lumiĂšre qui filtre Ă  travers les branches. C’est un outil d’accompagnement qui s’enracine dans le sol que l’on foule, dans le rythme naturel du corps et des saisons.

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đŸŒ± Qu’est-ce que l’écothĂ©rapie?

L’écothĂ©rapie est une approche qui intĂšgre intentionnellement la nature dans les processus de soin en santĂ© mentale. Elle repose sur un principe aussi simple que rĂ©aliste: l’ĂȘtre humain est biologiquement, Ă©motionnellement et spirituellement liĂ© Ă  la nature.

Issu du courant de l’écopsychologie, le terme dĂ©signe une maniĂšre d’accompagner psychologiquement les personnes en sollicitant la relation au vivant – que ce soit par des marches thĂ©rapeutiques, des pratiques sensorielles en milieu naturel, ou mĂȘme des interventions en tĂ©lĂ©pratique inspirĂ©es par la nature.

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đŸŒŸ Pour qui? Pour quoi?

L’écothĂ©rapie s’adresse Ă  toute personne souhaitant intĂ©grer une dimension vivante et naturelle Ă  son cheminement personnel. Elle est particuliĂšrement bĂ©nĂ©fique pour :

  • Le stress et l’anxiĂ©tĂ©

  • L’humeur dĂ©pressive

  • L’isolement

  • Le deuil

  • La confiance en soi

  • Les transitions de vie

  • Le besoin de sens ou de spiritualitĂ©

  • L’accompagnement des dĂ©pendances

  • Le soutien Ă  la parentalitĂ© ou Ă  l’identitĂ©

 

Accessible Ă  tou·te·s, cette approche peut se dĂ©rouler dans des lieux simples : un parc, une cour, un sentier accessible, ou mĂȘme Ă  distance, en tĂ©lĂ©pratique, avec des outils inspirĂ©s du vivant.

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🍂 Ce que la science nous dit

De nombreuses recherches soutiennent l’accompagnement en nature : 

Être en contact rĂ©gulier avec des espaces naturels diminue le stress, calme le systĂšme nerveux, rĂ©duit la rumination mentale, amĂ©liore l’humeur, et augmente notre capacitĂ© Ă  nous concentrer. Des Ă©tudes ont montrĂ© que marcher en forĂȘt pouvait :

  • Diminuer l’activitĂ© de l’amygdale (Ulrich et al., 1991)

  • RĂ©duire les niveaux de cortisol et d’adrĂ©naline (Morita et al., 2006 ; Farrow, 2019)

  • Activer le systĂšme nerveux parasympathique (Li, 2018)

  • Stimuler la production de sĂ©rotonine et de dopamine, favorisant une meilleure rĂ©gulation de l’humeur (Gladwell et al., 2013 ; Zhang et al., 2014)

  • AmĂ©liorer les fonctions cognitives et diminuer les ruminations (Berman et al., 2008)

 

C’est pourquoi de nombreux·ses professionnel·le·s de la santĂ© au Canada prescrivent aujourd’hui du temps en nature Ă  leurs client·e·s, dans le cadre du programme fĂ©dĂ©ral Prescri-Nature.

đŸŒČ La pratique au sein de la clinique : la nature comme co-thĂ©rapeute

Flore Deshayes, travailleuse sociale (membre de l’OTSTCFQ) et Ă©cothĂ©rapeute, Fondatrice de la clinique inflorescence basĂ©e Ă  MontrĂ©al, propose des consultations au bureau, ou en marche extĂ©rieur (walk and talk therapy), notamment dans les espaces verts de Verdun, entre le fleuve et les arbres.

Son approche est sensible, humaine, enracinĂ©e dans les rythmes de la nature et du corps, et s’adapte Ă  chaque personne, Ă  chaque trajectoire. Que vous viviez un deuil, une transition, une fatigue psychique ou un besoin de reconnexion Ă  vous-mĂȘme, elle vous accompagne lĂ  oĂč vous ĂȘtes, avec douceur et prĂ©sence.

Son parcours, nourri par des expĂ©riences interculturelles – du QuĂ©bec au Mali, du Nunavik Ă  l’Amazonie – lui a appris que la nature, comme les humains, parle mille langages. Son approche tient compte de cette diversitĂ©, en intĂ©grant Ă©galement une approche culturellement sĂ©curitaires et inclusives.

🍁 Une invitation à marcher

L’écothĂ©rapie est une maniĂšre de rĂ©intĂ©grer notre humanitĂ© dans le tissu du vivant. Elle nous invite Ă  repenser que nous ne sommes pas seuls, que la forĂȘt nous soutient, que le sol nous porte, que chaque pas vers l’extĂ©rieur peut devenir un pas vers l’intĂ©rieur.

Si un accompagnement psychosocial en nature pique votre curiositĂ©, nous vous invitons Ă  remplir le formulaire d’admission, Flore vous fera le plaisir de vous recevoir sur les berges de Verdun.

Flore Deshayes
Travailleuse sociale

ÉcothĂ©rapeute formĂ©e par Roxanne CĂŽtĂ© travailleuse Sociale PsychothĂ©rapeute

Fondatrice de la clinique

📍 SĂ©ance Ă  MontrĂ©al (Verdun)
📧 info@cliniqueinflorescence.com
🌐 Formulaire de demande de service

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Pour aller plus loin

Livres :

Comment garder les pieds sur terre quand tout fout le camp. Emmanuelle Delrieu – Écopsychologue

Formation et services :

Formation en écothérapie avec Roxanne CÎté, au Québec.

Cyclique par Nature – profiter des bienfaits de la nature sans quitter la ville.

📚 RĂ©fĂ©rences

 

  • Berman, M. G., Jonides, J., & Kaplan, S. (2008). The cognitive benefits of interacting with nature. Psychological Science, 19(12), 1207–1212.

  • Buzzell, L., & Chalquist, C. (2009). Ecotherapy: Healing with nature in mind. Counterpoint.

  • Ferguson, G. (2021). Les huit enseignements majeurs de la nature pour bien vivre dans le monde. Éd. TrĂ©daniel.

  • Farrow, M. R., & Washburn, D. (2019). Nature as a buffer of psychological stress. Frontiers in Psychology, 10, 552.

  • Gladwell, V. F., et al. (2013). The great outdoors: How a green exercise environment can benefit all. Extreme Physiology & Medicine, 2(1), 3.

  • Hinde, S., Bojke, L., & Coventry, P. (2021). The cost-effectiveness of ecotherapy as a healthcare intervention. International Journal of Environmental Research and Public Health, 18(21), 11279.

  • Li, Q. (2018). Shinrin-Yoku: L’art et la science du bain de forĂȘt. Éd. First.

  • Morita, E. et al. (2006). Psychological effects of forest environments on healthy adults. Public Health, 121(1), 54–61.

  • Ulrich, R. S., et al. (1991). Stress recovery during exposure to natural and urban environments. Journal of Environmental Psychology, 11(3), 201–230.

  • Zhang, J. W., et al. (2014). An occasion for unselfing: Beautiful nature leads to prosociality. Journal of Environmental Psychology, 37, 61–72. 

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